dimanche 27 mai 2007

Port Lavigne

Village niché au creux d’un grand port
Endroit, perdu, presque oublié
au coeur d’une île de l’avant-port
au creux d’un bras presque comblé.
C’était le refuge des grands voiliers
L’espace ultime pour l’évitage
A l’abri du fleuve sauvage
De ses courants et ses dangers
A l’automne les roux foisonnent
s’entassent et parent de brun et d’or
Les rives de l’ile de cheviré

jeudi 17 mai 2007

Nous tiendrons table nouvelle

Nous tiendrons table nouvelle,
Et fêterons la rose en ces lieux,
Quand reviendront bonnes nouvelles.
Gardons nos coeurs pour d’autres cieux.

Nous tiendrons table nouvelle,
A tout espoir je ne sursois.
Je crois en l’homme libre et rebelle
qui refuse le chacun pour soi.

Nous tiendrons table nouvelle,
Ferons place nette des jours passés.
Et en allant à l’essentiel
Reconstruirons la société.

Nous tiendrons table nouvelle,
Accueillerons les opprimés.
La vague qui enfle sera belle,
Et même Royal en vérité.

Ce n'était qu'un jeu

Ce n’était qu’un jeu,
tu le disais toi-même,
un peu un baptème,
se croire courageux.

un monde fabuleux,
des plaisirs intenses
sensations planantes,
le mirage du "rêve bleu"

se croire un demi-dieu,
et serrer un foulard,
mais pas colin-maillard,
beaucoup plus dangereux.

Il a suffit qu’une fois
le noeud se resserre ...
tes yeux se fermèrent
pour la dernière fois.

dimanche 6 mai 2007

Panier de crabes

Ils sont venus par la marée
Pour se montrer avec confiance
Ils sont venus comme attirés
par le pouvoir, par la puissance.

Ils sont venus nous expliquer
Qu’ils sont plus beaux, qu’ils sont plus forts
Qu’il nous faut les écouter
Entre leurs mains est notre sort.

Ils sont venus dans le panier
Pour faire un sort à l’inconsciente.
ils sont venus pour pérorer
Pour étaler leur suffisance.

Ils sont venus chercher pitance
Chercher leurs sièges de députés
Ils sont venus pour faire bombance
avoir leur dû et leur duché.

J’en ai assez de ce panier
Des crabes qui trichent, des crabes qui mentent.
J’en ai assez des crustacés
Ils finiront à l’eau bouillante